Souffle/Voix et Mouvement

Valérie Lamy – Pianiste – Conseillère aux études au Conservatoire de Roubaix

J’ai vécu le travail avec le mouvement, comme le passage de la théorie à la pratique : passer de l’intériorité à l’expression, de l’individualité au collectif. C’est apprendre à rester connecté à sa respiration et à ses sensations dans l’action.

Elodie – 17 ans – Etudiante au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon

Les danseurs fonctionnent de manière très volontaire. Je privilégie le bien-être du corps.

Ce travail sollicite le corps dans son entier, aspect psychologique compris. Je trouve des choses qu’on ne peut pas m’apprendre dans un studio.

A chaque début de séance je perçois l’évolution depuis la séance précédente. C’est comme si j’arrivais avec des questions et mon corps me donne des réponses, qui sont toujours différentes.

J’ai pris conscience qu’il fallait que je change ma façon de danser. Mon corps l’a compris avant moi : à la fin du stage de Souffle/Voix et Mouvement le changement était déjà engagé, mais à mon insu. Depuis (un an et demi) je danse beaucoup mieux, j’ai des sensations, une écoute intérieure est née. J’arrive à engranger ce que disent mes professeurs en restant attentive à mon être intérieur et surtout en n’allant pas contre.

Cécile Macris – Chanteuse

Portrait Cécile Macris

Le stage de souffle-voix mouvement a été pour moi une révélation. J’ai fait une quinzaine d’années de danse… Je suis donc supposée connaître mon corps. Mais j’ai découvert ce qu’est ressentir son corps, le sentir vivant. Pour la première fois de ma vie, je me suis sentie « une » : non pas la tête d’un côté et le corps de l’autre, avec l’une dirigeant l’autre sans tenir compte de ses besoins, mais bien un seul et même tout, avec l’ensemble des composantes agissant en accord. Corps, respiration et voix n’étaient plus trois éléments distincts se battant pour avoir le dessus, mais trois éléments complémentaires.

Alors que je ressentais jusqu’alors mon corps comme un facteur limitant dont je ne percevais la présence qu’en cas de douleur, j’ai découvert avec ces mouvements simples la joie de le sentir fonctionner, respirer et bouger de manière pacifiée.

Les moments où j’étais « une » s’accompagnaient chez moi d’un changement dans la manière de me présenter, de me positionner par rapport aux autres. D’une personne timide s’excusant d’être là et se justifiant, je devenais une personne présente, tout simplement. Arrivée au stage avec une petite voix aiguë, j’ai découvert une voix plus grave, posée, qui ne demandait qu’à prendre de l’ampleur… Ce corps que je consentais à reconnaître, qui commençait à vivre, à s’exprimer, me transmettait sa force… Le travail sur la voix étant parfaitement complémentaire, il était parfois difficile de déterminer si cette nouvelle force se communiquait du corps à la voix, ou de la voix au corps…

Bref, un stage que je conseille vivement à tout mon entourage. Je le vois comme un début de nouvelles perceptions, d’un regard plus joyeux et plus apaisé sur la vie. Un début, parce qu’il m’est difficile de conserver cette conscience du corps au quotidien !

Stéphanie – 20 ans – Elève à l’Ecole du Ballet du Nord

Voir un corps changer autant en si peu de temps et uniquement par de l’air…

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